VIDEO. Éducation : un observatoire académique pour lutter contre l’homophobie en milieu scolaire

Publié le , mis à jour

l'essentiel Le rectorat de Toulouse a installé, ce lundi 18 octobre, un observatoire académique LGBT et phobies pour lutter contre l’homophobie et la transphobie qui touchent de plus en plus d’élèves.

Lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, de plus en plus d’élèves, collégiens et lycéens, se disent victimes de discriminations et l’institution éducation nationale se trouve souvent démunie face à ce fléau.

C’est pourquoi le rectorat de Toulouse vient de se doter d’un observatoire académique LGBT et Phobies qui a été installé, ce lundi 18 octobre, en présence de nombreux partenaires et observateurs locaux : Sandra Forgues, l’ancien champion olympique de canoë qui a changé de sexe et est aujourd’hui présidente du Creps de Toulouse, l’association Contact, l’université Toulouse 1 Capitole, l’association Le Refuge, le député LREM Mickaël Nogal, la Fondation Dépêche, la FCPE régionale…

Une volonté nationale

« L’installation de cette instance s’inscrit dans une volonté nationale de mieux prendre en compte l’homophobie et la transphobie qui touche de nombreux élèves, a expliqué le recteur Mostafa Fourar. Il compte 14 membres de la société civile et se réunira deux fois par an pour établir des constats et engager des actions concrètes. En lien avec le groupe de travail LGBT + phobies académique, il s’inscrit dans la promotion d’une éducation inclusive, où les personnels et les élèves LGBT + sont pleinement écoutés et accompagnés : mieux repérer, mieux accompagner, mieux valoriser ».

Les trois axes de cet observatoire qui entre dans le cadre du Plan national d’actions pour l’égalité des droits, contre la haine et les discriminations anti-LGBT + (2020-2023), lancé il y a tout juste un an.

« Le Code de l’éducation énonce clairement que l’Ecole compte parmi ses missions celle d’offrir les conditions d’un climat scolaire serein et un cadre protecteur aux élèves et aux personnels, assure-t-on au rectorat. Prévenir les manifestations de l’homophobie et de la transphobie dans l’enceinte des établissements, est une absolue nécessité pour assurer la sécurité des élèves et l’égalité des chances entre toutes et tous ».

Les chefs d’établissement et les personnels sont en demande de formations en la matière. « Nous ne sommes pas assez formés, concède Emilie Pique, proviseure du lycée François Mitterrand Moissac (82). Et puis nous voyons un nouveau phénomène inquiétant : ces élèves qui ne se définissent ni comme fille, ni comme garçon. »

« Certains élèves, notamment dans les lycées professionnels, malgré plusieurs explications, ne veulent toujours rien savoir, c’est aussi très inquiétant », signale Serge Perrody, délégué départemental de l’association Le Refuge.

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Les commentaires (1)
HerissonDeToulouse Il y a 2 années Le 18/10/2021 à 17:24

Entre lutte contre l'homophobie et promotion de l'homosexualité il y a une différence qui a tendance à s'atténuer....