Dans son premier discours sur l'état de l'Union, mi-septembre, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, affichait la couleur arc-en-ciel de son mandat. A la tête de l'exécutif européen depuis l'été précédent, l'Allemande, par ailleurs connue pour ses positions pro-LGBT au sein de la CDU d'Angela Merkel, s'engageait en effet à ce que sa présidence, jusqu'en 2025, soit proactive pour faire respecter les droits des lesbiennes, des gays, des bisexuels, des trans et des intersexes dans l'Union européenne. En particulier face à l'offensive des ultraconservateurs dans certains Etats membres comme la Pologne et la Hongrie. Une ambition qui passait alors, selon son grand oral, par l'annonce prochaine (et très attendue) d'un plan européen pour renforcer les droits LGBTI.
Législations disparates
Nous y sommes. Ce jeudi midi, lors d'une conférence de presse organisée à Bruxelles, la vice-présidente de la Commission, la Tchèque Vera Jourova, et la Commissaire chargée de l'Egalité, la Maltaise Helena Dalli, présentaient la première «stra